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Ronde et alors! :
POEME POUR DES FEMMES EPANOUIES
NON ! La stupidité, ce n’est pas illégal.
Au diable
l’imbécile et le butor qui gronde ;
Dites n’importe quoi, j’écris ce madrigal :
Je cherche une compagne, une femme très
ronde.
.
Elles ont, savez-vous, le visage très fin,
Celles qu’on
qualifie, oh ciel ! de belles plantes ;
J’aime leur élégance et leur léger parfum :
Elles sentent bien bon, ces femmes
opulentes.
.
Tas d’ignorants, gardez vos rires ou vos pleurs ;
J’adorais ma
maîtresse, une forte Antillaise ;
J’offrais à mon amour de beaux bouquets de fleurs
À chaque kilo pris. Et j’en étais bien
aise.
.
Adieu, mauvais esprits, je vous laisse à l’instant ;
Pour vous, je
ne veux point livrer quelque bataille.
J’ai rendez-vous, je pars heureux ; elle m’attend :
Je la reconnaîtrai grâce à son tour de
taille.